Poubel et Cochonnette dans l'Asie-Incongrue

Arrivé au pays de la mobilette !

Après avoir parcouru l'Asie du Sud-Est pendant plus de 3 mois, Poubel et Cochonnette,  ou simplement Team Pouchonnette, ont trouvé que le monde asiatique était rempli de saveurs, de paysages merveilleux, de rencontres inoubliables mais aussi de mystères, et bien souvent... d'incongruité.  Pour une riche truie de banlieue et un chien de poubelle du Nicaragua.... l'adaptation en terre asiatique et la comparaison avec leur pays natal a été une expérience des plus enrichissante... et surprenante !

Tout d'abord, Team Pouchonnette a dû s'adapter  avec un langage incompréhensible et des conversations qui tournaient souvent en gestuelle  étrange pour se faire comprendre... car ici, l'anglais n'est pas parfaitement maîtrisé, loin de là ! Par la suite, le duo a dû s'accommoder à de la nourriture étonnante, à des toilettes immondes,  aux moyens de transport inconfortables et finalement aux trocs un peu loufoques, puisque le marchandage de n'importe quoi dans la rue est toujours fait avec une compréhension mitigée ! La vie grouille de partout ici, et malgré que tout les gens vous regardent un peu de travers... l'accueil a été des plus chaleureux !

Voici donc le regard de Cochonette et Poubel sur une partie de l'Extrême-Orient habité parfois de questions sans réponse et d'une vision de voyageurs en découverte d'un nouveau monde... qui tentèrent de se débrouiller pour se frayer un ti-bout de chemin à travers cet univers énigmatique !

TrashDog Award, édition Tropik 2011.

Chaque année, plusieurs chiens de ruelles à travers le monde se  mettent à l'entrainement pour pouvoir espérer se tailler une place et être dans les nominés du "TrashDog Award". En effet, la compétition est féroce pour ce concours mondial des chiens de poubelle, et malgré leur qualité de vie médiocre, leurs coups de bâton reçus, leurs recherches de nourriture incessante et leurs allures maintes fois ridiculisées, ils ont été plus de 25 à avoir été sélectionné pour l'édition Tropik 2011. Provenant de 7 différents pays, on vous présente donc les finalistes du "TrashDog Award édition Tropik 2011"

Pour déterminer le vainqueur de ce prestigieux concours,  Team Delaberge a fait appel à un comité de juge pour déterminer le plus sympathique-dégoutant chien rencontré en voyage . Les juges n'ont pas eu la tâche facile mais ils ont tout de même fait parvenir à Team Delaberge leurs TOP 3 selon les critères suivants :

- Le niveau de dégoût du chien

- Le côté sympathique de la bête

- L'attitude photogénique de l'animal

- La qualité de la photo

Après la compilation des résultats, on peut vous dire que la lutte a été très serré pour déterminer le vainqueur. Voici donc le top 3 :

Poubelle d'or : le superbe "Lépru", provenant d'un monastère du Myanmar, est peut-être encore en vie grâce aux nombreuses prières des moines. Il remporte un abonnement V.I.P. d'une année au dépotoir de la ville. Il se mérite aussi 5 litres de crème hydratante 'Ludriderm'.

Poubelle d'argent : "Croquel'oeil", chien sacoche du Costa Rica avec son clin d'oeil infaillible permanent, il reçoit un certificat-cadeau de 200$ chez l'opticien "MeilleurVision de MonteZuma", et aussi une trousse de verre de contact jetable. 

Poubelle de bronze : "Simba", surnommé le 'Roi des temples de Bagan', a fière allure. Il se mérite un traitement complet de plantation de poil-de-cul demi-corps, gracieuseté du 'Salon Ross inc.'




Merci aux nombreux participants qui ont bien voulu se faire prendre en photos lors du voyage et qui n'ont presque pas montré signe d'agressivité... vous pouvez voir la liste complète des chiens de poubelle ici.  N'oublions pas de remercier les juges, pour leurs commentaires percutants et leurs sens développé de la beauté dans le dégoût, qui ont fait du "TrashDog Award édition tropik 2011" un franc succès ! À l'année prochaine !!!

Myanmar Part-3: Mandalay-Bagan

Prudence !

Après s’être gelé les sourcils dans le trajet extra-climatisé descendant des montagnes, Team Delaberge fit un stop dans la 2^e plus grosse ville du pays, Mandalay. Un des faits marquants fût sans contredit d’être témoin du show des « Moustaches Brothers » qui dénoncent la junte politique qui régne depuis trop longtemps sur le pays. Au rez-de-chaussée de leur maison modifiée en mini-théatre de 12 places et malgré s’être fait arrêté 3 fois et purgé plusieurs années de prison, le show des Moustaches continue à tous les jours, bénéficiant d’une certaine protection par le circuit des backpackers.

Sautant dans un blue-taxi des années 60’ le jour suivant, l’exploration des environs de la ville et des nombreux temples nous ont permis d’être témoin de l’heure du lunch pour plus de 1300 moines... vous pouvez vous imaginer que ça représente un bon tapon de riz, pas mal de curry, de beans et un bon tas de mangues pour nourrir toutes ces têtes rasées ! Pour finir, en tranversant la rivière en bateau pour plusssss de temples et plussss de stupas, Bibi a eu la chance d’expérimenter l’art du Thanakha. Les yeux attentifs auront remarqué sur les photos antérieures que les enfants et les femmes sont souvent bien ‘beurrés épais’ du visage... ce qui est en fait un mélange d’eau et de granule de bois de Thanakha utilisé pour la protection du soleil, l’hydratation de la peau et aussi pour être fashion, chacune ayant son propre style. Après un tour de vélo et avoir gravi les nombreuses marches du Mandalay Hill pour une vue sur la ville, on était rendu à visiter la vallée des temples de Bagan. Après 2 journées suffocantes et plusieurs litres de sueur à parcourir les chemins sablonneux en bicycle mono-vitesse-de-route, Team Delaberge a été stupéfait par le nombre de constructions rougâtres (plus de 4000) qui émerge des terres dans la région.  Bagan est d'ailleurs  particulièrement magnifiques en fin de journée sur le top de l'un de ces temples, où l'on peut apprécier le travail de moines qui a été fait, c'est le cas de le dire...

La tournée du Myanmar nous aura donc charmé par la chaleur de son peuple, ébahie par ses moyens de transport désuets, mystifié par le nombre de temples cachant d’innombrable Bouddhas et aussi bien huilé par ses mets typiquement graisseux .... car ici, vous avez deux choix : Le « fried » ou le  « deep fried » ! Il faut aussi mentionner que le Myanmar est le pays du plagiat musicale. Ici, on s'imagine que plusieurs font la passe de ca$h en copiant intégralement une toune populaire, chantant en birman par dessus avec un vidéo-karaoké-cucu en prime (Voyez ici un exemple d'Akon copié façon birmane). Superbe pour les droits d'auteur! Au final, définitivement un coup de coeur qu’on se rappellera bien longtemps.

Les Wonders-Roulants

Récupération, innovation, pollution, mystère, les « Wonders-Roulants » de la Birmanie sont impressionnants et nous ramènent de quelques décennies dans le temps, avec beaucoup de CO₂ d’inhaler dans le sang. Un petit aperçu des ces moyens de transport, particulièrement jump-pack que l’on peut voir et expérimenter à travers le pays.. toujours en se demandant comment ça peut encore fonctionner ! Ici, vous pouvez être sûr que « Opération-minoune » deviendrait une multi-nationale !

Myanmar Part-2 : Trek to Inlay lake...

Vous avez peut-être remarqué les 'longyis'' (jupe longue que les hommes portent) mais vous avez sûrement manqué les dents tachées rouges 'style vampire' des birmans sur les photos antérieures, car il est très difficile de décrocher un sourire franc au Myanmar. Ici, la coutume est au 'buttlenut'. Des petits bouts de bois mélangés avec du tabac dans une feuille avec un peu de liquide blanchâtre, quelques ingrédients magiques et le tour est joué. À toute heure de la journée, ils chiquent leur bout de feuille et crachent par terre quand ils ont trop de salive. Résultat : un sol rempli de spot rouge vif et une dentition effroyable!! Play a expérimenté la chique même s’il ne maîtrisait pas parfaitement pas l’art du crachat et Bibi était bien contente que ce soit une affaire de GARS.

À notre arrivée à Kalaw, la rencontre avec notre guide Minn Minn nous a toute suite enchanté. Le lendemain matin, Team Delaberge enfile ses shoes et transporte le nécessaire dans son sac à dos pour une bonne marche de trois jours traversant montagnes, bouette, tribus distinctes, rizières, plantations de toutes sortes, groupes d’enfants bien exités de nous voir, et ce, sous une température bien changeante. Nous sommes arrivés la première journée tout détrempés au monastère où l’on allait passer notre première nuit bien au frais, couchés par terre avec les puces et l'écho des rats au loin. Mr. Happy, maître-moine,  nous acceuillait les bras grand ouvert dans son monastère et nous a fait bien rire oubliant les faibles commodités. Le lendemain, on remettait le même linge, encore bien mouillé et repartait d’un bon pas dans la grosse bouette puisqu’il avait plu toute la nuit. La deuxième journée, après une traversée parmi les champs et les villages, une enseignante nous hébergeait pour une courte nuit dans une grande maison en bamboo sans électricité. La troisième journée de marche se termina par une tite ride en bateau sur le Inlay Lake vers la ville de NyaungShwe où nos gros sacs à dos nous attendaient. Après 50 km de trek et très heureux de leur accomplissement, Team Delaberge se sentait maintenant très choyé de retrouver un vrai lit pour la nuit.... surtout après avoir siroter quelques onces de whisky Grand Royal bien mérité...

Bilan du trek :

• Un guide qui nous a préparé des repas traditionnels excellents sans trop d’huile et beaucoup de légumes ....
• Un super guide puisqu’il connaissait les différents dialectes des 5 tribus, ce qui nous a valu plusieurs arrêts de 'cup of tea' chez les locaux.
•  Un guide-expert qui nous a appris beaucoup sur les plantations, la culture des différentes communautés et sur les traditions de son pays.
• Une piqûre étrange pour Play qui lui enfla un doigt pendant 2h et disparu par la suite...
• Des centaines de "Mingalaba" et sourires d'enfants nous saluant sur le chemin
• Un drôle de rackage d'aines pour le Team des rouges, avancement pénible à la 3e journée
• Des biscuits de sésame drôlement bon accueilli avec joie sur le chemin
• 2 belles ampoules-style-nouvel-orteil sur les pieds de Bibi furent leur apparition...

Par la suite, arrivés à destination, autant à bateau qu’à bicyclette, nous avons visité Inlay Lake. Nos yeux ont pu se réjouir devant :

• Des milliers de stupas en or
• Des femmes au long cou
• La fabrication de foulard en soie, en coton ou en fibre de lotus
• Un village de pêcheurs avec maisons sur pilotis
• Des serres de tomates hydroponiques à perte de vue
•  Des jumping-cats bien domptés dans un monastère
• Un vignoble bien sympathique
• Un super show de marionnettes privés qui ont charmé Poubel et Cochonette

Après cette aventure montagneuse et aquatique, Team Delaberge continue son périple à travers ces gens au bon coeur et se dirige vers Mandalay.

Myanmar Part-1 : Mingalaba !!!

Unique en son genre, l’univers inspirant de la Birmanie nous réservait de nombreuses surprises. Notre premier coup d’oeil s’est arrêté sur les voitures et trucks tout droit sortis des années 60'. Le pays des vieilles minounes bruyantes, remontées et/ou sans capot nous en ont mis plein la vue dès notre arrivée. En entrant dans l’univers birman, on s'est aussi plongé sans contredit dans l’univers des bouddhas, des moines et leurs monastères ainsi que des multiples temples dorés. Ici, on a pas peur de beurrer un peu n'importe quoi avec de la peinture d'or... incroyable ! 

Mr.Toe, rencontré par hasard sur la rue, fut véritablement notre ange-gardien de Yangoon. Après une bonne discussion de coin de trottoir, il décide de s’improviser notre guide de la journée et de nous tracer un itinéraire logique pour notre périple de 20 jours, ce qui nous donna une bonne envolée. Il nous amène ensuite au black market chez le vendeur de bijoux pour échanger tout notre argent étant donné qu’il n’existe pas de guichet-touristes dans le pays , il nous introduit à la nourriture traditionnelle (bien qu’excellente, elle nous donna un bon GROS flu) et il nous enseigne quelques mots et expressions en birman, dont le commun "Mingalaba" (salut man!) et l'indispensable "Nénéchobéba" (Discount!), ce qui fait toujours bien rire les locaux... mais qui fonctionne plus ou moins ! 

Le soir même, une bus de nuit direction Sud-Est, nous transporte jusqu’à Malawine avant de remonter vers Bago. Les points forts de cette introduction au pays ont été:

• Une visite au plus long bouddha couché (180m) avec 4 étages intérieures délabrées encore en construction et/ou réparation... on ne sait pu trop!
• Une séance de photos tant espérée par un petit groupe de fillettes sur la falaise de Malawine. Bien que ricaneuses, aucun sourire sur les photos. On a essayé de faire pareille mais sans succès.
•  Une danse d’enfants adorables sous la pluie à Hpa-An.
• Un jardin de bouddhas et de superbes paysages montagneux ont défilé sous nos yeux à bord de notre motorbike...la seule place où l'on a réussi à en louer...
• Une visite épatante dans un Cigar Factory sympathique à Bago.
• Une arrestation policière puisque nous étions 3 sur un motorbike (avec notre guide) et sans casque...pas de photos à l’appuie malheureusement :0)
• Une ride de bus épuisante s’arrêtant vers 2h30 a.m. pour un petite pause-cinéma jusqu’à 5h du matin, pour attendre l'ouverture d'un pont... 

Vu les 3 semaines prévues au Myanmar, Team Delaberge a fait jusqu'à maintenant une visite bien rythmée et se rend déjà après 5 jours vers les montagnes du Nord, avec un autre bus de nuit mémorable inconfortable, et un autre break de 2h en plein milieu de la nuit.... à suivre !

Temples d'Angkor

Avec comme objectif premier d'obtenir notre visa pour le Myanmar, nous nous dirigions vers la capitale, Phnom Phen. À l'aube, Team Delaberge vit une grande déception quand ils se font dire à l'ambassade que le visa prendra non pas 48 heures comme supposé mais bien 2 semaines. Cela nous amena à changer nos plans afin de se diriger plus rapidement vers Bangkok, où l'ambassade est beaucoup plus efficace mais pas vraiment plus accueillante. Mais avant, pas question de passer à côté des impressionnants temples d'Angkor. Une petite visite macabre au musée Tuol Sleng nous a conscientisé sur le régime de Pol Pot (1975-1979) et les atrocités faites au peuple. Les nombreuses tortures commises par les Khmers rouges ont tué plus d'un million et demi de cambodgiens innocents. Le soir même nous étions à Siem Reap, ville la plus près des fameux temples.

À bord de notre tuk-tuk la première journée et de notre bicyclette le jour suivant, nous remontions dans le temps sous le soleil brûlant en contemplant  l'incroyable architecture des temples les plus sacrés et vastes du monde. Ces derniers, tous bien différents les uns des autres,  ont été construit entre 802 et 1432 et malgré l'âge et la végétation qui est en train de reprendre le dessus, ils se sont bien conservés.

Maintenant l'heure est à la Thailande, le temps de la réception de notre visa pour la Birmanie (Myanmar). Le grand départ est pour le 2 juin, et retour le 21 juin. D'ici là, on vous donne congé de blog puisqu'en Birmanie le wifi n'est pas bien bien à la mode et aussi, il n'y a pas de guichet automatique.... La découverte du monde birman s'annonce être un défi bien excitant pour Team Delaberge.

On vous aime fidèles lecteurs bloguis!

Mise en garde: Ceux ayant une allergie ou intolérance aux photos de temples et/ou ruines, prière de ne pas visionner le diaporama suivant...

Sud-Ouest du Cambodge

Ayant parcouru le Vietnam à un rythme effréné, nous voilà maintenant sous les palmiers de Koh Tonsay question de se relaxer le body un moment et repartir top shape vers.... The ReAl JuNgLe!!!! 

Sur l'île aux lapins;

• nous logions dans un bungalow de paille bien rustique, bestioles incluses dans les toilettes
• plusieurs Mango Shake ont été sirotés
• le tour de l'île à travers les branchailles s'est avérée plus long que l'on croyait
• un massage Khmer donna un mal d'épaule pour bibi
• plusieurs baignades au soleil couchant ont fait notre plus grand bonheur, et
• une rencontre avec une méduse durant la petite nage matinale a fait sursauter bibi.

Kampot, la ville du poivre, sera notre seconde destination. Encore une fois, nous chevauchions notre motorbike pour visiter les petits villages des environs et nous repartions immédiatement le lendemain dans une bus bien tassée pour Kho Kong.

C'est là, tout près de la frontière de la Thailande, que Team Delaberge décide, malgré la pluie matinale, de s'aventurer dans la jungle en compagnie de notre cook man, Mr Coï, et de notre défricheur, Mr Thayôtte qui ne parle pas du tout l'anglais. Paddy's, cool guy, nous a organisé un super treck avec 2 cambodgiens dévoués à ce que l'on manque de rien.Toujours dans l'espoir de rencontrer des éléphants sauvages, Team Delaberge;

• a marché dans la swomp-vase à travers les serpents et les mangroves en poussant la barque puisque la marée était trop basse pour que l'on puisse avancer
• a avancé lentement dans une jungle dense fraîchement défrichée
• a sué intensément et avait hâte d'arriver à la petite rivière de fin de journée
• a croisé plusieurs araignées étranges et de nombreuses fourmis rouges piquantes
• a goûté à des petits fruits de forêts 
• a mangé des repas deluxe de jungle avec BEAUCOUP de riz!!!
• a profité pour apprendre un peu de Cambodgiens autour du feu
• a pris des petites pauses chez les locaux vivant dans les montagnes
• a dormi dans des hamacs accompagné d'une berceuse interprété par le Frog's band
• s'en sort finalement avec une piqûre-morsure pour l'équipe des rouges (encore!) et quelques égratignures de Pik-Pik pour l'équipe des bleus.

Nous sommes restés une journée de plus pour se rafraîchir aux Waterfalls, se promener dans la forêt de mangroves et profiter du soleil couchant au Crab Shack sur l'île voisine.

Satisfait de notre séjour, nous partions le sourire au visage pour Phnom Phen, la capitale.

Saigon-Delta du Mékong

Vue l'expiration de notre visa venant à grand pas, nos dernières heures au Vietnam se passeront dans la ville achalandée qu'est Saigon, suivi d'une visite du delta du Mékong. Pour Saigon, la ville d'Ho Chi Minh, c'est en faisant une petite promenade dans le parc du centre-ville qu'on a pu s'apercevoir qu'autant en jeans, en tailleur, en coton ou en talon, qu'un peu d'entrainement en fin d'après-midi est toujours d'adon. Nous nous sommes même joint à eux pour une tite séance, question de garder la forme. Le lendemain, il était déjà temps de quitter pour le Mékong.

Longeant ce merveilleux fleuve, Team Delaberge a l'opportunité en débarquant de l'autobus de se loger dans une famille Viet sur une île tout près de Vinh Long. Ngoc Sang nous a accueilli les bras grand ouvert dans un décor bien rustique. Nous avons fait la rencontre de Isa et Rod, qui nous ont aidé à tracer notre prochain itinéraire, et nous avons parcouru les environs à bicyclette aboutissant dans un zoo assez marant où Play a pu expérimenter une super ride d'autruche avec "Mr. Truche". Par contre, une morsure-piqûre de "Bebitte noir inconnu" pour Bibitte a fait enflé un menton pour les quelques jours à venir... mais le plus marquant ici a été, sans contredit, les petits tours de bateaux sur le Mékong pour observer la vie flottante sous le soleil levant. Dans le marché sur le fleuve, chaque petite barque a sa spécialité. Que ce soit de fruits ou de légumes colorés, de soupe PHO du matin gérée par Mami, de nouilles de toutes sortes ou encore de café mokaglacé , tout y est pour faire les provisions en pratiquant un bon marchandage matinal.

Comme le temps filait, il fallait enfiler notre sac à dos de nouveau et passer la frontière du Cambodge afin de ne pas payer de pénalité... Soulagés, nous sommes enfin arrivés à traverser à temps par voie terrestre, et ce, très très contents d'avoir eu une dernière ride de motorbike pour se rendre aux douanes :0) Cambodia, here we go!!!

Hoi An - Nha Trang - Mui Ne

La  quête de l'aventure se continua vers le royaume du sur mesure, et à Hoi An, ce n'était pas très dur. Que ce soit pour des manteaux quand il fait moins chaud, des cotons quand t'as le motton, des jeans qui ont l'air clean ou des sandales pas banales.... tout est vite fait, bien fait et ici... même le porte-feuille est satisfait ! Néanmoins, avec cette accumulation de cossins, l'équipe décida d'envoyer une boîte au loin, ce qui aida le sac à avoir quelques kilos en moins, et ça, ça fait du bien en tawouain ! Sinon, après un ti-tour à la plage en pédalant le rivage et toujours en appréciant la bouffe dans les parages, il était maintenant temps de trouver nouvel arrimage.

Par Nha Trang ce fût, et même si on s'est perdu dans cette grosse ville mais sans plus... ici, c'est la plongée qui nous a plu. Avec deux dives dans une journée, des ti-poissons sous le nez et le sourire bien encré... on était tout de même épuisés! Par chance qu'on a trouvé, pour l'avoir bien cherché, la place parfaite pour relaxer... bain de boue bien coulé tout sur toé, des jets full spray et des bassins d'eau thermale bien minéralisé. Faut-il mentionner, en fin de journée,  le mini-putt bien bétonné avec ces balles qui ne savent pas s'arrêter ? Oui, car ce fût une sacrée épopée, gagnée à l'arrache-pied par B ! 

Pour finir et continuer de remplir nos souvenirs, la piscine de l'hôtel de Mui Ne n'était pas là pour nous faire souffrir, mais bien pour calmer notre chaleur corporelle qu'il fallait amoindrir. En remontant la côte avec notre motorisé, il y avait quelques stop où il fallait s'arrêter pour ne pas trop s'épuiser. D'abord, Delaberge commença par un mini canyon, d'un rouge vif plus que fashion. Les parois étaient remplis de graffitis, ce qui poussa l'envie de laisser notre marque nous aussi. Il ne reste qu'à mentionner les courses à grande vélocité, à travers le Sahara vietnamien parsemé de dunes sablonnées. Il fallait chevaucher des crazy carpet endiablées pour entamer les descentes effrénées.... afin de ne pas finir avec du sable plein le nez ! 

En finissant, Team Delaberge souhaite à toutes les mamans une journée mémorable avec leurs enfants les entourant. Bonne fête des mères!!!

Ninh Binh & Hué

Continuant leur périple vers le sud du Vietnam, Team Delaberge se stop dans la ville achalandée qu'est Ninh Binh. En ressautant sur son cheval de fer pour parcourir les environs, l'équipe se rend compte assez vite que l'histoire des dynasties vietnamiennes ont laissé leurs traces, et beaucoup de temples... à contempler (remarquer ici le bon choix de verbe). Mais comme si ce n'était  pas assez, la plus grande pagode de l'Asie est en construction dans les environs! Une chose est sûr, c'est que ça fait pas mal de Buddhas dans les parages ! Avec un décor de montagnes abruptement éblouissantes sur un fond de rizières verdoyantes, il est aussi possible de faire la visite des grottes de Tam Coc en barque. Ceci s'est avéré être une belle balade au soleil parmi les touristes jusqu'à temps que les bateaux de vendeurs de cossins essaient fort de vous faire acheter quelques trucs et rendu là... pas moyen de s'enfuir... Tu te sens cheap pour quelques minutes, mais sans plus.

La suite du périple se continua vers Hué, ancienne capitale du pays, après une merveilleuse promenade de 12h d'autobus hyper-climatisé au klaxon vibrant et au parfum de nicotine. Superbe! Avec son marché gigantesque, sa cité impériale entourée d'une citadelle de 10km parcourant la vielle ville, on peut dire que Hué a eu son lot d’évènements historiques durant les derniers siècles. Plusieurs empereurs se sont succédés pour gouverner la nation et de majestueuses tombes de ceux-ci aux alentours de la rivières aux parfums font preuve d'une grande richesse culturelle qui a même mérité un titre de l'Unesco au cours des dernières années. 

En continuant son périple sous le soleil, Team Delaberge se sent choyé d'être entre le début de l'été et avant la saison touristique pour visiter ce coin du monde asiatique... Des conditions plus que parfaites quoi!
SO, we'll keep going!!!

Cat Ba & Halong bay

Sous son ciel nuageux, l'île de Cat Ba nous accueille  en nous offrant une vue incroyable du 5e étage de notre chambre. Plus de 3000 petites îles, dont Cat Ba qui est la seule habitée, entourés de jolies barques en bois et de marchés flottants forment la baie d'Halong.

Team Delaberge saute sur une nouvelle mobilette durant la première journée afin de visiter les environs dont l'Hospital Cave, un hôpital secret construit pendant la guerre du Vietnam en 1963. Il a été facile de laisser notre imagination remonter dans le temps, avec les 17 salles et la place centrale qu'habitent l'hôpital. Nous avons par la suite fait un petit hike pour observer un fabuleux paysage à la Jurassic Park, T-Rex non compris. WoW!!!

La deuxième journée était consacrée à notre premier tour touristique organisé. À bord de notre petit bateau, nous avons vogué et kayaké à travers ce merveilleux paysage marin, visité une "Amazing Cave!", dégusté un succulent repas typique et pour finir en beauté, nous avons admiré les singes sur l'île qui porte bien son nom,  Monkey Island. 

Le retour à la maison a été bien rigolo quand des ti-viets nous ont offert 2 shots de Vodka (et bien plus finalement.... ) sur la rue pour que l'on reste avec eux regarder leur super show de karaoké. Il a fallu se pousser en douce, car même avec des melons d'eau pour nous réhydrater le body, nous n'aurions pas survécu bien longtemps...

Il est maintenant temps de quitter la baie aux milliers d'îlots rocheux pour rejoindre les rizières sur terre...

Sapa en mopette !

Première destination après la capitale, Sapa. Les montagnes brumeuses du Nord se sont avérées un véritable coup de coeur visuel malgré la différence de température. Les rizières en étages à perte de vue, les marchés colorés et occupés, les nombreux villages ethniques aux alentours et les sourires multiples étaient au rendez-vous. 

Trois routes embranchent la ville de Sapa, ce qui nous a donné trois journées incroyables de mobilette admirant les paysages tout autant différents les uns que les autres. La première se rendant à la frontière de la Chine jusqu'au village de Lao Cai. La deuxième se perdant dans une vallée vers le centre du Vietnam et la troisième frôlant le plus haut mont du pays, Fansipan, et allant presque rejoindre le Laos en atteignant le ville de Lao Chau. 

Bouche bée nous étions sur notre super mobilette. Ces nombreuses photos, où le triage a été une longue épreuve, en font preuve.

Welcome Asia

Épuisés du 40 heures de voyage, l'équipe Delaberge est très heureuse d'attérir sur un nouveau continent sous les tropiques, l'Asie. Notre première destination, Hanoi, la capitale du  Vietnam, est caractérisée par une ville en perpétuel mouvement, de gens souriants, de marchés colorés, de petits magasins spécialisés de toutes sortes collés les uns sur les autres, de coins de rue remplis de motorbike à louer, de petites madames vendant des petits ananas prêts à manger et bien sûr de succulents restos pas chers. Tout ça accompagné d'une super ride à 3 sur un motorbike pour se rendre à la station de bus question de se sentir vraiment des leurs. Fou raide dans le trafic ayant le klaxon comme seule arme.

L'Asie, terre inconnue pour Bibi mais si bien familière pour Play, s'ouvre grand à nous. En effet, les sens de marchandage de Play, malgré le langage parfois incompréhensible et l'anglais de base des Viets, se sont rapidement éveillés lors de notre arrivée en commençant avec notre chauffeur de minibus nous demandant 1$ de plus pour se rendre à notre hôtel. Play a dit: NO way bOdY, we already pay for that !!! Arguments convaincants qui a fonctionné assez rapidement, il s'agit ici d'avoir le bon ton. Ça ne fait que commencer!!!

Easy-Asie.... here we go !!!

Cochonnette et Poubel en voyagement...

Cochonnette, au petit-déjeuner.

Cette histoire en est une d'amour et d'aventure. Elle fait part de deux compagnons bien différents du Nicaragua qui venaient de la même région, mais qui n'avaient jamais fait connaissance.  Cochonnette, petite truie native de l'ïle d'Ometepe, princesse d'une famille riche, aime le magasinage et se rouler dans la boue durant ses temps libres. Elle déteste par contre le choux-fleur et les ampoules derrières ses sabots. Poubel, chien de vidange orphelin de Grenade, excelle dans la course après les motos et adore les poubelles du quartier chinois, plus particulièrement avec de la sauce chilli. Il déteste néanmoins prendre son bain et il n'aime surtout pas le recyclage. 

Poubel, lunch d'après-midi.

Ces aventureux, voyageant à travers leur pays durant les vacances d'été, se sont rencontrés par pur hasard sur une plage déserte du Pacifique. Partageant hammac et goût pour la nature, ces deux âmes-soeurs en découverte n'ont pas pris le temps pour se rendre compte qu'il fallait partir à l'aventure, et vivre la vraie vie.

Voici le début d'un récit d'une truie et d'un chien orphelin en voyagement, se dirigeant vers un nouveau monde asiatique, pour faire changement de l'Amérique Centrale, mais surtout pour continuer d'explorer des paysages merveilleux, et des peuples souriants.

Pura Vida !

L'équipe Delaberge a pris une petite pause durant ses dernières heures Nicaraguaiennes. Après ses 2 jours de surfing à la plage de Maderas et ses 2 premières nuits de night life à San Juan Del Sur, nous nous sommes dirigés dans une petite ville de pêcheurs, ville qui nous a paru déserte à première vue. Ostional nous a totalement charmé. Nous avons pu s'intégrer à la communauté puisqu'ils étaient en train de réaliser un projet de tourisme rural afin d'attirer plus de touristes. L'équipe Delaberge a même servi de modèle en se faisant photographier en jouant au frisbee pour une future brochure ! Ils étaient très heureux de nous voir, nous, les seuls touristes du mois.

Le retour à la terre costaricaine est marqué par la rencontre de nos amis de Québec. L'équipe "Gallo-Pinto" s'est retrouvée le 5 avril à l'heure prévue sur la main de Tamarindo. Notre première soirée remplie de frénésie s'est déroulée dans la piscine de la Botella de Leche, où le Rhum "Flor de Caña" et le GingerAle remplissaient nos verres à compte de 8, un inside que l'équipe Gallo-Pinto se rappellera longtemps. Tamarindo a offert de belles vagues aux boys pendant 2 jours, même si on a failli perdre Junior dans la rivière à bout de souffle.

Après avoir packté le jeep pour accommoder 7 personnes, nous avons roulé sur la route de Swartzland pour arriver à la Playa Samará. L'équipe féminine Galla-Pinta trouve un super hôtel avec piscine. Beach-volley, combat à travers les vagues et pêche en haute mer nous ont drôlement bien occupé ! Le trip de fishing en haute mer a été sans contredit le moment fort de nos 5 jours ensemble. Sam, alias "Está bien", a pêché un Mahi-Mahi, appelé "El Dorado" en espagnol. Tout qu'un bétail de poisson coloré ! Nous étions tout énervés car nous n'étions pas dans la saison. Quelle chance ! Le meilleur dans tout ça a été de savourer un repas irrésistiblement frais avec la salsa de Piña.

Après une dernière nuit de techno-brosse à Santa Teresa, l'équipe Delaberge quitte Gallo-Pinto pour se retrouver en solo. Merci à tous les 5 pour ces beaux moments vécus. Bonne fin de voyage à Vickie & Samuel !

1-2-3-4-5-6-7-8... Gallo-Pinto, T'ENTENDS !!

Granada et l'île d'Ometepe

Pour continuer leur périple après la côte des Caraïbes, les agents Delaberge ont dû se taper une sacrée ride de transport pour atteindre les abords du Lac Nicaragua. Une journée de voyagement intense incluant 7h de bateau de nuit, 2h de speed boat, 7h d'autobus scolaire (dont 3h debout tassé comme des sardines) et une petite heure de minibus nous fîmes arriver à la charmante ville coloniale de Granada. Fondée en 1524, cette ville a toujours été lieu de commerce et son marché a quand même beaucoup à offrir, mais on vous déconseille la section "viandes" laissées à la chaleur toute la journée pour votre souper. Allez-y plutôt pour les bons vieux fruits et légumes pas cher, une valeur sûr.

Après cette petite escale, le temps était venu d'aller se perdre dans le temps sur l'île d'Ometepe, abritant 2 volcans quasi jumeaux et un peuple des plus amicales. La meilleure façon d'explorer cette île aux routes souvent cahoteuses était de se louer un super motocross pour une journée, traversant les troupeaux de bétails et longeant les villages perdus sur le bord de l'eau, saluant les locaux au passage. D'un tour de vélo pour se rendre à la baignade la plus proche, Team Delaberge n'aillait pas quitter l'île sans faire l'ascension de la plus grande cheminée surplomblant les lieux, le volcan Concepción. Bref, une semaine inoubliable, point de vue souvenirs, raquage de cuisse et ampoules aux pieds !!! Il est maintenant d'aller rejoindre le Pacifique à nouveaux !

Escalader la cheminée d'Ometepe!

D'un cône presque parfait de 1610m d'altitude, le volcan Concepción en est un des rares encore actif et sa dernière éruption remonte à 1957. Pour s'y rendre, nous avons dû traverser le Lac du Nicaragua afin d'atteindre l'île d'Ometepe, qui abrite deux magnifiques volcans; Concepción et Maderas (1394m), son petit frère.

À l'aube d'un samedi, Team Delaberge enfile son habit de hiking pour affronter l'un des plus haut sommet volcanique du Nicaragua. Nous sommes prêts. Avec notre guide Elmer, la montée a pris 4h30 et s'est déroulée à merveille, atteignant un sommet semi-nuageux avec vents tolérables. Au sommet, une vue à couper le souffle sur l'île nous attendait  malgré les nuages bloquant la visibilité sur l'autre volcan de l'île. Une petite pause bien méritée.

Un peu apeurés par le niveau de difficulté de la descente dû aux roches volcaniques glissantes peuvant s'écrouler en un clin d'oeil, Team Delaberge se lance, et ce, avec beaucoup de prudence. SÉCURITÉ!

Malgré quelques courbatures au niveau des cuisses et quelques ampoules, nous étions fiers d'arriver enfin à notre point de départ. L'heure du repos et de la bière tant souhaitée fût un moment de bien-être accomplie intensément satisfaisant.
Salud !

Run Down

Alonso, vendeur de collier et partenaire de voyage durant l’Espera, nous a fait découvrir le plat typique des Caraïbes. Nous vous présentons les secrets des dessous de la recette, comme nous l’avons expérimenté.

Ingrédients (Pour une dizaine de joyeux lurons):

-         - Un bon chaudron de Yuca

-        -  Une tralée de fruto de pan

-         - Quelques platanos (bananes plantains)

-          -4-5 coconuts

-          -Poissons du jour, selon disponibilité

-         - Pas mal d’eau de pluie

-        -  Épices et bouillon du moment

Dans un coin reculé de la plage, préparez un feu à l’abri du vent, protégeant celui-ci de vielles tôles rouillées. Pelez et coupez grossièrement les yucas, les platanos et fruto de pan sur le bout d'une table sablonneuse et mettre de côté. Attaquez-vous avec ardeur aux coconuts. Trouvez une bonne râpe plus ou moins rouillée, et allez-y pas de main morte pour la prochaine heure. Si la chance est avec vous, un partenaire viendra vous aider. Râpez. Râpez. Rerâpez. Laissez tremper le coconut dans l’eau de pluie et remuez légèrement. Pressez le mélange dans une passoire afin d’obtenir le lait de coco. Donnez le reste du coconut râpé aux tortues du coin. Dans le plus gros chaudron des environs, portez à ébullition le lait de coco. Pendant ce temps, profitez-en pour couper et vider les entrailles de la pêche de la journée. Enlevez le sable des ingrédients, le cas échant, avec de l’eau de pluie. Mettez les féculants dans le lait de coco en ébullition jusqu’à cuisson désirée. Ajoutez la pêche. Entre deux gorgées de Ron Plata, brassez le tout et ajoutez les épices du moment, tranquillement. Servir dans les chaudrons restants. Mangez avec appétit, entre amis,  avec cuillère ou fourchette, au choix. Savourez et engraissez.

L'île aux petits maïs...

Après la longue espera, l’île de maïs tant espérée nous attendait les bras grands ouverts, et ce, pour une bonne dizaine de jours. Selon les critères Delaberge, Little Corn Island s’inscrit en première place du palmarès des tropiques ! Cette petite île caraïbienne regorge d’eaux cristallines, de palmiers, de plages, de manguiers et de bananiers à perte de vue, sans oublier son sable blanc, tout simplement... Bref, de pureté totale et de bons gens souriants.

Ce petit paradis était le lieu parfait pour expérimenter la plongée sous-marine... Bibi s’est donc lancée dans l’eau pour faire son OpenWater pendant 4 jours pendant que Play (déjà certifié) plongeait tout près. Delaberge a été choyé de voir, et sans crainte, des hammerhead shark, des nurse shark, des  reef shark, une spotted eagleray, des trumpet fish, des lion fish et pleins d’autres poissons durant ses plongées, ou dans l’assiette au souper. Les 4 jours passés au Dive Center, avec l’incroyable Shell comme instructeure et Scott comme buddy de plongée ont été tout simplement mémorable pour Miss Team Rouge.

Le fameux coconut est à l’honneur sur cette île. Que ce soit pur, en sauce, à la pipa, dans le typique plat Run Down ou encore dans l’irrésistible Cocobread, on ne sort pas de Little Corn Island sans avoir du Coco dans le sang.

Little Corn Island, île piétonnière si apaisante, aurait été l’endroit rêvé pour acheter un petit bout de terre. Malheureusement, après avoir compté tout son argent et cassé tous ses petits cochons, l’équipe Delaberge décide de refaire ses baggages et de repartir explorer l’Ouest du pays... en attendant le jour où la loterie « Gagnant à vie » sera de notre côté !

Esperar...

Le verbe attendre en espagnol a pris tout son sens ici durant notre première semaine au Nicaragua. En effet, on a plutôt « espérer » arriver à destination au lieu d’y parvernir vraiment, ou du moins, dans un temps raisonnable. Pour se rendre sur une petite île paradisiaque nommée Little Corn Island, dans la mer des Caraïbes, il faut d’abord atteindre la côte. Première partie facile d’ailleurs.... 7h de bus scolaire tape-cul, 1h30 de speed boat et nous voilà rendu à Bluefields.

"Morvivan, un chien fantôme un peu craintif..."

Arrivés un vendredi soir, c’est le 6h de bateau restant qui allait s’avérer être un 5 jours d’attente interminable dans une ville un peu lugubre où les chiens sont franchement ...affreux,  difficile même de penser leur  toucher avec un bâton, et c’est pas peu dire.

Mais le pire dans cette attente, c’est d’avoir espérer un bateau ou un moyen de se rendre presqu’à chaque jour... L’horaire imprécis,  dites par Mr. ou Mme n’importe-qui-connait-tout, est passé de « il va avoir un bateau demain »,  à « il devrait arriver bientôt », se dégradant à « il est retardé d’un peu plus de 6h » et finalement à  «  il va peut-être s’arrêter durant la nuit, on vous réveille si c’est le cas »... Hum, difficile d’y croire.. On a tout de même fini par se faire réveiller, juste le temps d’un brin d’espoir  et d’excitation à  5h du matin,  pour se faire dire finalement 5  minutes plus tard... « fausse alerte, vous pouvez  aller vous recouchez ».... on dirait qu’ils l’ont fait exprès ceux-là !

Malgré tout,nous avons visité les environs,  se déplaçant vers Lagunas Perlas, plus tranquille, où nous avons encore une fois attendu, et espérer, pendant 7h, de pêcher un poisson sous une journée merveilleusement pluvieuse... sans jamais y parvenir.  103 parties de cartes plus tard, on peut vous dire qu’on l’a mérité notre petit paradis de l’île aux petits Maïs... car c’est franchement WOW, à suivre !